Animaux errants / sauvages
Les milieux urbains regorgent de ressources intéressantes pour certains animaux sauvages, notamment les marmottes, les ratons laveurs, les mouffettes et les écureuils. Involontairement, nous leur fournissons souvent aliments, abris et sécurité. Par exemple :
- Les ordures ménagères représentent un garde-manger bien rempli tout au long de l’année;
- Les aliments destinés aux animaux domestiques placés à l’extérieur de la maison;
- Combles, greniers, dessous de perrons et de cabanons offrent des abris convenables pour donner naissance aux petits au printemps et pour y passer l’hiver.
Les prédateurs naturels de ces animaux étant pratiquement absents des villes, leur contrôle peut devenir difficile. Voici quelques solutions dissuasives qui pourraient vous aider à éloigner ces indésirables :
- Bloquer les ouvertures et entrées potentielles (cheminées, dessous de bâtiments, etc.) en s’assurant qu’aucun animal ne se trouve à l’intérieur;
- Installer des cônes inversés sous les mangeoires d’oiseaux ancrés dans le sol et au-dessus de celles qui sont suspendues;
- Nettoyer régulièrement les bacs à ordures afin de diminuer l’odeur et y mettre du naphtalène. Sortir les poubelles le matin de la journée prévue pour l’enlèvement de celles-ci;
- Éviter de nourrir les animaux domestiques à l’extérieur;
- Clôturer les potagers à l’aide d’un grillage de un mètre, dont une partie (15-30 cm) est enterrée dans le sol et pliée en L vers l’extérieur (40-50 cm);
- Recouvrir les bulbes fraîchement plantés d’un grillage à poulailler à l’automne.
Si, malgré toutes vos précautions, un animal vous importune, consultez Les animaux importuns en milieu urbain du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs afin de maximiser les chances que l’animal se déplace de lui-même; sans que vous ne lui causiez préjudice. Une fois que vous aurez essayé tous les trucs proposés, si l’animal est toujours nuisible, contactez la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB). Elle recueillera les informations pertinentes et redirigera l’appel de service à SPCA Lanaudière Basses-Laurentides.
Veuillez noter que le contrôleur animalier n’interviendra d'une part, que si l'animal est capturé, et d'autre part, que si la demande d’intervention est initiée par la RIPTB. De plus, le contrôleur animalier ne procèdera pas à la cueillette de chats, à moins que l'animal soit blessé, dangereux ou mort.
Il est à noter que pour la cueillette d’animaux morts, vous devez communiquer directement avec la RIPTB.
Tous les frais d’intervention sont à la charge de la RIPTB, à l’exception des services privés suivants qui sont aux frais du citoyen :
- cueillette d’un animal de compagnie à la résidence d’un citoyen désirant se départir de son animal (100 $/chat ou 200 $/chien, incluant le transport);
- réception d’un animal de compagnie à la place d’affaires de SPCA Lanaudière Basses-Laurentides aux fins d’adoption ou d’euthanasie (60 $/chat ou 160 $/chien);
- pension journalière incluant la nourriture et le logement (15 $/jour);
- euthanasie (60 $/chat, 100 $/chien de moins de 35 kg ou 140 $/chien de plus de 35 kg).
Il est possible pour tout citoyen de se voir prêter une cage.
Pour tous les services dont les coûts sont à la charge du citoyen, communiquez directement avec SPCA Lanaudière Basses-Laurentides au 450 222-1112.
À noter que le propriétaire d’un animal de compagnie errant se verra facturer tous les frais de cueillette et d’entretien en fourrière une fois l’animal capturé et identifié. À cet effet, le contrôleur animalier a une obligation de garde en fourrière de quatre jours après quoi, il peut disposer de l'animal par adoption ou euthanasie.